Lors de campagnes électorales nationales, il arrive, dans le débat, de prendre prétexte de situations locales pour « discuter politique ». De telles discussions ne sont pas surprenantes, à condition de ne pas instrumentaliser les causes à des fins politiques et d’appréhender les questions locales à travers leur prisme national. C’est le cas dans notre première circonscription du Jura où un projet de Center Parcs clive le climat local depuis 3 ans.
Quand certains semblent découvrir l’existence et le caractère polémique de ce grand projet, nous avons, nous partisans de la France Insoumise, la tranquillité d’esprit de compter parmi les citoyens « en lutte dès la première heure ».
Et, pas seulement, en lutte à Poligny, ce qui, selon nous n’aurait aucun sens, mais en lutte dans toute la France partout où ces grands projets inutiles essaient de se construire au service des puissances d’argent et contre l’intérêt des citoyen-ne-s.
À Poligny comme à Notre Dame des Landes, les insoumis-es ont été celles et ceux qui gardaient la tête froide et ne succombaient pas à la facilité des chiffres évaluant de potentielles retombées économiques.
À Poligny comme à Sivens, les insoumis-es n’ont jamais été les militant-e-s d’une opposition puérile où la seule finalité serait « l’opposition pour l’opposition ».
À Poligny comme à Bure, les insoumis-es ont été de celles et ceux qui faisaient le lien entre l’économique, l’écologique et le social.
À Poligny comme à Roybon, les insoumis-es ont toujours été de celles et ceux qui ont défendu l’étude de projets alternatifs aux grands projets imposés.
Bref, face à l’inconstance et aux tergiversations des partis de gouvernement, la France Insoumise et son candidat Jean-Luc Mélenchon sont les seuls en qui les militant-e-s contre les grands projets inutiles peuvent avoir confiance.
Quand les autres candidats instrumentalisent certaines luttes sans prétendre s’attaquer aux structures économiques qui permettent à des grands groupes de privatiser les biens communs, ils nous trompent. Jean-Luc Mélenchon est le seul qui, à travers un grand plan d’investissement de 100 milliards, place la sortie de la crise écologique au cœur de sa campagne. Jean-Luc Mélenchon, au delà du fait qu’il mettra absolument fin à ces grands projets, permettra, par la refonte des prises de décision collective via la 6ème république, à des citoyens d’un territoire de réfléchir eux-mêmes à leur destinée en se prononçant eux-mêmes sur les priorités économiques, les urgences sociales et l’identité territoriale de leurs lieux de vie.
Gabriel Amard, Alexis David, Valentin Morel.